mardi 13 janvier 2009

 

Les bons samaritains

Noël a été pour moi, comme chaque année, l'occasion de revoir toute ma famille, notamment ceux que je ne vois pas souvent (soit qu'ils habitent loin, soit qu'ils sont très occupés).
C'est toujours un plaisir et chacun d'entre nous l'apprécie.
Ça a été l'occasion de parler avec une de mes jeunes nièces et son mari, âgés tous deux d'une vingtaine d'années.
Bien qu'ils aient un bébé de moins d'un an, ils ont choisi de laisser leur appartement pour vivre dans un bus aménagé. Ils sillonnent la France et vont à la rencontre des sans abri, des SDF, des laissés pour compte de la société.
Ils essaient tant bien que mal de les aider à leur façon. Ils les invitent dans leur bus et partagent des repas avec eux. Lors de ces repas, ils dialoguent avec ces gens, partagent leurs expériences. Ils ne cherchent pas à remplacer les assistants sociaux, ni à leur donner des conseils. Ils cherchent simplement à leur montrer qu'ils ne sont pas seuls, pas abandonnés, qu'ils leur portent de l'intérêt.
Je leur ai demandé s'ils voyaient des résultats tangibles de leurs actions. Très modestement, ils m'ont dit qu'ils ne voient pas encore de résultats concrets. Ils ont quand même réussi à sortir une jeune fille de sa "sauvagerie" et de son isolement en lui faisant rencontrer d'autres personnes. Cette jeune femme qui vivait comme une sauvageonne a maintenant des contacts réguliers avec d'autres gens.
Ma nièce et son mari sont chrétiens évangéliques. Bien que ne partageant pas leurs croyances, j'admire sincèrement leurs actions et leur dévouement.
Ils n'ont pas cédé aux sirènes du matérialisme ambiant. Ils ne cherchent pas à avoir un bel appartement bien meublé et une voiture puissante, ils ne passent pas leurs week-ends au ski ou à la plage, ils ne passent pas leurs soirées devant la télé pour voir des films ou des séries à la mode.
Ils estiment plus importants de passer du temps avec des gens dans la misère, des gens auxquels personne n'attache d'importance, simplement pour leur faire comprendre qu'ils ne sont pas seuls. Pour faire naître chez eux une lueur d'espoir, l'espoir de se sortir un jour de leur condition et de mener une vie meilleure.
Pour tout cela, j'admire ces membres de ma famille. Eux aussi me donnent de l'espoir : nous, les scientologues, ne sommes pas seuls à oeuvrer pour une société meilleure.

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